Sortons des chemins battus. Poésie de l'âme

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Dans son premier ouvrage en français, l’auteure présente trente-huit poèmes traitant de thèmes comme l’amour, la vie ou la spiritualité. Ses écrits se veulent le reflet d’une réflexion intérieure, d’un intérêt pour le spirituel. Elle ne vise aucune religion en particulier. Au fil des poèmes, l’écriture évolue et se détache peu à peu du matériel. Laissez-vous bercer par les rimes et les mots.


 
J’ÉCRIS TON NOM

 
J’écris ton nom. Laisse-moi prier pour toi.

Je t’aime énormément mais tu sais, parfois,

Il est des chemins qu’on ne conçoit pas.

Le silence est souvent préférable à la croix.

 

Je crie ton nom. Je ne veux pas revenir.

Je t’aime énormément mais tu sais, souffrir,

C’est comme marcher alors qu’on veut s’enfuir.

Je préfère la vie au marathon infernal du désir.

 

Je vois ton nom. Je ne sais pas comment

Mais, ce que nous avons été, le sable et l’océan,

N’a pas vraiment suffi à remplir le néant.

Maintenant, je n’entends que le son du vent.

 

J’entends ta voix. Je refuse l’inquisition.

Mon pardon, je te l’offre sans concession.

Mon respect, je te le donne sans prétention.

Le bonheur, je te le souhaite avec passion.

 

J’efface ton nom et ta voix. Je pars sans toi.

Je t’aime énormément mais tu sais, parfois,

Il est des chemins qu’on ne conçoit pas.

Le silence est souvent préférable à la croix.

 
Pour N.C.C.




L
E SOUVENIR

 
Un soir, alors que je ne voyais que le néant,

Que tout me paraissait sans fondement,

Devant moi, apparut un enfant opalescent.

 

« Je suis ici pour te présenter ton infini,

Pour que tu ne sombres pas dans l’oubli.

J’ai souvent vu tes larmes, mais maintenant,

Je t’accorde l’absolution, tout simplement.

 

J’ai entendu ton appel, senti ta détresse.

J’ai aimé ta certitude, ta délicatesse.

Je t’invite aujourd’hui à affirmer ton existence,

Pour que ton être ne connaisse plus l’absence. »

 

À ces mots, je sentis une nouvelle énergie

En moi, un nouveau souffle. J’avais tout compris.

Ma douleur, mon désespoir volèrent en éclats.

Tout se fit douceur et l’enfant craintif en moi

Ouvrit les yeux et doucement se releva.

 

Dieu revêt toujours une forme qui nous est intime.

Le rencontrer ne peut jamais être minime.

Alors, pardonnons-nous nos erreurs et créons

Un monde où illusion rime avec passion.



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